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APOLLO BOXING : L'APOLLO TRIO

APOLLO BOXING : L'APOLLO TRIO

Ils sont trois, deux frères et un cousin. Leur concept ? Proposer des cours de boxes en petit comité. C’est l’Apollo Boxing Club. Leur idée géniale ? Permettre à des boxeurs « loisirs » d’éprouver l’émotion d’un combat sur le ring, en public. C’est l’Apollo Boxing Night, en partenariat avec Adidas, et ce sera le 2 juin au Cabaret Sauvage, à Paris.

Par Ludovic Mauchien

Au départ, il s’agissait d’un simple kif, un plaisir égocentrique qui n’avait aucune vocation autre que le plaisir. Puis ils se sont pris au jeu. D’une aventure artisanale, l’idée a évolué en projet professionnel.

A l’origine du concept, deux frères, Sébastien Bourne-Madelenat, 41 ans, et Stéphane Madelenat, 35 ans. Deux enfants du sport, deux anciens Espoirs du Stade Français, le premier en basket, le second en rugby. Les deux se mettent à la Boxe, en suivant des cours particuliers. « Cela nous coûtait assez cher. On a proposé à notre professeur de venir à cinq au lieu de seulement nous deux pour le même tarif. En échange, on lui garantissait de prendre plus de cours par semaine. Il a accepté », raconte Stéphane Madelenat. « Malheureusement, cette personne est décédée. On s’est retrouvé orphelin avec la vingtaine de potes qu’on avait fédérés. On s’est dit : « pourquoi ne pas le faire nous-mêmes ? ».

Le concept de l’Apollo Boxing Club a germé. Sébastien et Stéphane contactent leur cousin, Benjamin Benmoyal, 33 ans, un ancien pensionnaire de l’Insep, 10 ans d’équipe de France de Boxe française. Ils lui proposent de se lancer dans l’aventure.

L’Apollo Boxing Club est né. Nous sommes en 2010. Le trio s’installe dans 100m2, entre Belleville et République (Paris 10e). « On a tout fabriqué. Il n’y avait rien. On a fait tout de nos petites mains, même le plateau ! On y allait tous les soirs, en rentrant du boulot, parfois jusqu’à 2 h du matin. Nos femmes étaient ravies ! », sourit Stéphane Madelenat. « Les 3-4 premières années, on l’a fait en parallèle de nos activités professionnelles. On a construit ce club à l’image de ce que l’on en attendait : avec une notion de convivialité très forte et des cours en comité restreint, à taille humaine. Au rugby, j’ai connu de nombreuses blessures et j’ai dû suivre plusieurs rééducations. Les grandes salles de sport déshumanisées… Quand j’y allais, je devenais fou ! Ce n’est vraiment pas ma came. On est aux antipodes de cela. Au tout début, il y avait 2 h de cours par jour. Désormais, on a 70 h dans la semaine et 600 membres. Et, en parallèle, nos coaches interviennent également dans une trentaine d’entreprises (Christian Dior, Engie…) ».

Aujourd’hui, les 3 compères ont quitté leurs boulots respectifs pour s’investir pleinement dans l’aventure. Ils ont aussi développé un concept très original dont la 3e édition va se dérouler le 4 juin au Cabaret Sauvage (Paris), l’Apollo Boxing Night. Le principe est de permettre à des boxeurs totalement amateurs de combattre sur un ring dans les règles de l’art. « De la même façon que nous avons créé le club, on a lancé cela parce qu’on voulait, mon frère et moi, monter sur le ring. Quelques membres du club se sont montrés intéressés. On a organisé la 1ère édition il y a deux ans à la Machine du Moulin Rouge (ex Loco). On a accueilli 650 personnes. L’an passé, cela s’est déroulé au Cabaret Sauvage et 850 spectateurs se sont déplacés. Cette année, nous visons les 1000 personnes ».

La plupart sont des connaissances de ces apprentis combattants sélectionnés après deux mois d’entraînement. Début avril, ils étaient 30 à se porter candidat. Début juin, ils seront 16 à s’affronter en 3 fois 2 minutes. « Dans les règles de la boxe éducative, à la touche. L’idée c’est qu’il n’y ait pas de KO. Ce sont des gens qui ont moins de trois ans de boxe et qui pratiquent pour se maintenir en forme. C’est cependant sérieux. Ils donnent tout ce qu’ils ont. Ils montent sur scène, imaginez !... Pour l’avoir vécu, arriver seul avec la musique, dans son petit short, à moitié à poil devant ses potes, éclairés par les projecteurs… Il y a un moment où l’on ne fait pas trop le malin ! Ils vivent un truc qui est de l’ordre de l’émotion d’une vie, comme un mariage ou une naissance ».

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